Culture

Un film réalisé par Luc Picard tourné à Sainte-Catherine

le mardi 17 septembre 2019
Modifié à 13 h 54 min le 20 septembre 2019
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Une équipe de tournage d’une soixantaine de personnes est débarquée, lundi, dans le quartier industriel à Sainte-Catherine afin de capter des images du film Confessions, réalisé par et mettant en vedette Luc Picard.  En plus des nombreux camions installés près d’une maison transformée en plateau de tournage, une dizaine de roulottes sont installées à la «base», dans un stationnement, où Le Reflet a eu un accès exclusif. Dans un des véhicules, Patrick Vezeau, directeur des lieux de tournage pour Christal Films, a accepté de dévoiler quelques détails du projet. [caption id="attachment_71733" align="alignnone" width="367"] Photo: Le Reflet - Vicky Girard[/caption] Il s’agit d’un film «qui mélange fiction et réalité. On peut dire que c’est inspiré d’un tueur à gages connu au Québec et d’un livre qui a été écrit par des journalistes à ce sujet», dit-il. Quand Luc Picard a lu cette histoire, il a été emballé, autant pour la réalisation que pour jouer le personnage principal. «Il [le sujet du film] est encore vivant et en prison, donc c’est délicat», admet M. Vezeau. Ses recherches pour le lieu de tournage ont débuté avec un besoin précis. «Je cherchais une cour à scrap où il y a un grappin [un type de machinerie]. Dans une scène, une voiture se fait scraper et on la voit être soulevée en arrière-plan», explique-t-il. À partir de cet élément, des endroits ont été identifiés autour pour éviter des déplacements, car l’équipe de tournage «court après le temps». De plus, M. Vezeau précise que les lieux doivent préférablement se trouver à moins de 25 km du centre-ville de Montréal pour réduire les coûts de production. Les images pour Confessions seront filmées à 33 endroits, dont une vingtaine sur la Rive-Sud où «il y a moins de contraintes, puisque les Villes collaborent mieux et qu’il y a moins de circulation et de mouvement autour». À Sainte-Catherine, trois lieux sont utilisés. M. Vézeau souligne que la Ville facilite notamment les déplacements de l’équipe en lui laissant emprunter des chemins moins passants. D’autres scènes seront tournées en Belgique, à Cuba, à Montréal et à Québec. Il a fallu environ deux mois pour trouver et déterminer tous les endroits. Retour dans le temps Le directeur des lieux de tournage cherchait également une résidence avec une apparence spécifique. Les événements du film se déroulant à Jonquière, l’équipe souhaitait dénicher un quartier qui y ressemble. «Je devais trouver une vieille maison. Dans l’histoire, on retourne dans la jeunesse du personnage principal. On recule en 1963, puis on revient en 1985. Il faut donc la faire évoluer; c’est un défi», confie M. Vezeau. [caption id="attachment_71732" align="alignnone" width="444"] Une voiture d'époque sur le plateau de tournage. Photo: Le Reflet - Vicky Girard[/caption] Confessions devrait prendre l’affiche dans environ un an, soit à l’automne 2020.