Une exposition sur les objets d’antan des Laprairiens

Les citoyens de La Prairie peuvent découvrir ou redécouvrir des accessoires d’époque grâce à l’exposition La passation du souvenir jusqu’au 30 juin à la bibliothèque Léo-Lecavalier.

Elle a été créée grâce aux résidents qui ont prêté des objets appartenant à leurs parents, grands-parents ou parfois arrière-grands-parents. Au total, l’exposition, présentée dans le cadre des 350 ans de La Prairie, est composée d’une quarantaine d’objets accompagnés d’une fiche descriptive.

On y retrouve notamment des accessoires du quotidien, des bijoux, des outils de travailleur et même des items d’église. Le Reflet en présente quelques-uns.

Grille-pain
Ce grille-pain date de 1936. Il a servi à Florida Alexandre jusqu’à son décès en 1994. «La simple odeur du pain grillé me rappelle le grille-pain de ma grand-mère», souligne Louise Vadnais, sur la fiche descriptive de l’objet.

Rouleau à pâte
Ce rouleau à pâte a été fabriqué à la main par Julien Senécal, l’arrière-grand-père d’Yves Senécal, conseiller municipal. Il a été conçu en une seule pièce.

Outils de barbier
Ces outils de barbier ont appartenu à Mathias Grignon, barbier dans les années 1920 à Saint-Josephat. Il les a transmis à son fils Gérard Grignon, qui était coiffeur comme second métier. C’est le petit-fils de ce dernier, François Martin, qui en a hérité. Rien ne le destinait coiffeur, écrit-il, mais M. Martin a finalement ouvert l’Académie de coiffure de la Montérégie avec sa conjointe. Il a ainsi suivi les traces de son arrière-grand-père.

Planche à laver
Cette planche à laver a été utilisée de mère en fille par la famille de Suzanne Denault.

Casse-tête
Ce casse-tête a plus de 100 ans. Il date des années 1880. Fabriqué en bois, il contient 150 morceaux. Ce jouet divertissait les enfants de la grand-mère de Lucie Fournier.

Appareil photo
Cet appareil photo a été acheté en 1953. Il a permis à son propriétaire, Roger Vadnais, de laisser plusieurs photos en héritage à sa famille. Il a notamment servi à photographier le gardien de but Jacques Plante.

Balance à œufs
Cette balance à œufs servait à les classer par grosseur. Elle a appartenu à la famille d’Antonio Bélanger qui habitait sur une ferme. Lorsque l’œuf était extra gros, son père supposait qu’il contenait deux jaunes et vendait 11 œufs pour une douzaine.

Bijou de deuil
Les personnes de la «haute société», dont les notaires, portaient ce bijou à leur tenue lors de funérailles afin de démontrer une élégance durant ce moment difficile.