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Une jeune gymnaste de Delson ne laisse pas la pandémie la freiner

le vendredi 30 octobre 2020
Modifié à 9 h 15 min le 30 octobre 2020
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Une gymnaste de 12 ans n’a pas laissé le confinement forcé entre mars et août l’empêcher de pratiquer le sport qu’elle aime. Plutôt que de jouer aux jeux vidéo ou tourner en rond dans la maison, Noémie Laliberté a décidé de s’entraîner par elle-même. En quelques mois, son amélioration est flagrante. Dès le début du confinement en mars, la jeune fille s’est emparée du tapis d’entraînement qu’elle avait reçu à Noël afin de perfectionner ses habiletés. Deux heures par jour, elle pratiquait sa split, ses roues et de nouveaux étirements qu’elle apprenait en regardant des vidéos sur Youtube. Le tout, en plus de garder sa petite sœur de 5 ans environ trois ou quatre jours par semaine, lorsque ses parents travaillaient. «J’essayais de garder ce que j’avais appris au Centre Coyotes. Avant la pandémie, j’étais rendue dans les gris, le troisième niveau. Je pratiquais tous les mouvements qu’ils m’avaient appris, mais que je n’étais pas encore capable de faire.» «Au début du confinement, je n’étais même pas capable de faire la split. Là, je suis capable d’aller plus loin», dit-elle fièrement. Ce n’est pas tout: la jeune athlète avait commencé à suivre des cours de cirque aérien avant la pandémie. Elle a donc également profité du confinement pour apprendre de nouvelles contorsions. «Des fois, j’étais raquée dans le dos et dans les jambes», lance-t-elle candidement. Plus loin dans le cirque Noémie Laliberté a repris l’école en septembre, mais elle continue à s’entraîner à la maison lorsqu’elle le peut, puisque la pratique de sports en groupe est toujours interdite par la santé publique. «J’aimerais aller beaucoup plus loin dans le cirque et montrer aux gens ce que je suis capable de faire, aller plus loin dans les contorsions», dit la jeune athlète.
«J’aime faire des mouvements et impressionner les autres en faisant quelque chose qui est plus compliqué, que ce n’est pas tout le monde qui est capable de faire et qui prend du temps à apprendre.» -Noémie Laliberté
La maman de Noémie, Anick Plourde, se dit d’ailleurs très impressionnée par la discipline dont a fait preuve sa fille au cours des 6 derniers mois. «Elle s’est beaucoup améliorée, soutient-elle. Je n’en reviens pas de voir ce qu’elle est capable de faire sans avoir eu de cours.»