Culture

Une poète de Sainte-Catherine réunit des écrivains virtuellement

le mardi 16 février 2021
Modifié à 8 h 09 min le 22 février 2021
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Du plus loin qu’elle se souvienne, Sandrine Demers a toujours écrit. La poésie a pris sa place dans son univers, faisant naître son blogue Le carnet d’une nobody, auquel se sont joint des collaborateurs. Elle souhaite réunir les passionnés d’écriture comme elle à l’occasion d’un atelier virtuel qui aura lieu le 6 mars.  Enfant, la Sainte-Catherinoise maintenant âgée de 21 ans tenait «Le Sandrine magazine», qu’elle envoyait à sa grand-mère, notamment, par courriel. Puis, il y a 5 ans, elle a décidé de reprendre cette idée à plus grande échelle en créant son blogue. Dans la dernière année, comme elle recevait plusieurs textes de rédacteurs qui souhaitaient ses conseils, Mme Demers a décidé d’ouvrir la porte à 16 rédacteurs pour alimenter ce qu’elle appelle «son bébé». Elle en choisis de tous les âges et origines. L’une des collaboratrices est en France, tandis qu’un rédacteur est âgé dans la cinquantaine. Il y a autant des gens qui ont eu une formation en création littéraire, par exemple, que d’autres qui occupent un emploi qui n’est pas lié à l’écriture, comme une massothérapeute. «Il y en a plein qui se sont mis à écrire en lisant mes textes et ça, je trouve ça vraiment beau, parce que mon but était de propager ma passion», partage la bachelière en communication et recherchiste en télévision. Mme Demers confie être arrivée à faire sortir des gens de leur zone de confort, un objectif qu’elle chérissait également. Elle les accompagne parfois au besoin et écrit des textes avec certains, mais adore leur laisser pleine liberté de créer. «Jamais je ne veux leur imposer quoi que ce soit. Je veux que les textes soient fidèles aux originaux après la correction et la révision. Je ne demande pas une fréquence non plus, pour ne pas forcer l’inspiration», précise-t-elle. Rencontres Pour célébrer la première année de collaboration avec des rédacteurs, Mme Demers a eu l’idée d’en réunir en personne. Elle voulait originalement faire une rencontre au café l’Apostrophe à Delson, mais la pandémie a fait bifurquer son plan. «J’ai lancé l’idée sur Instagram et j’ai eu une bonne réponse. J’ai donc plongé», confie-t-elle en ajoutant qu’elle souhaite également briser l’isolement pour les participants. Mme Demers a mis sur pied une programmation de base, avec des invités qu’elle dévoile une fois par semaine sur la page Facebook de son blogue. Tous les détails s’y trouvent pour ceux qui souhaitent y assister ou participer. Près d’une dizaine d’écrivains sont inscrits jusqu’à maintenant. Puis, un segment micro ouvert sera tenu à la fin de l’atelier pour ceux qui souhaitent partager leurs textes. La poète souhaite faire grandir plusieurs de ses idées, notamment des concours et, ultimement, un recueil de ses écrits.