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Visiter la Colombie en toute quiétude

le jeudi 12 octobre 2017
Modifié à 12 h 07 min le 12 octobre 2017
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Daniel Charbonneau vient d’ajouter la Colombie à sa longue liste de contrées explorées. Un état qui n’est plus caractérisé par les violences passées dû aux cartels de la drogue. «Dans les années 1980-1990 il y avait des problèmes reliés au trafic [cocaïne] dirigé par Pablo Escobar. Il y avait des explosions, des attentats, des tueries et des enlèvements. Maintenant, plus rien. C’est dorénavant un pays très sécuritaire. Tu peux te promener dans les rues sans t’inquiéter», déclare celui qui a visité plus de 80 pays. Il a séjourné en Colombie du 8 au 20 septembre en compagnie d’un couple d’amis formé de Josée Dinelle et Sylvain Alexandre. «Pour eux, c’était leur première excursion du genre», poursuit le globe-trotter. [caption id="attachment_34180" align="aligncenter" width="521"] Graffitis sur les murs d’un quartier à Bogota.[/caption]   Délaissant son éternel vélo, c’est en autobus, en taxi et en avion que le résident de La Prairie s’est déplacé aux côtés de ses compagnons de voyage. «En raison du court laps de temps, ils se sont concentrés sur trois principales villes (Bogota, Medellín et Carthagène). Parmi ces cités, celle de Medellín avec son Metrocable a particulièrement séduit le voyageur. Il s’agit d’un téléphérique employé comme transport en commun. «Le Metroclable qui a été installé par une compagnie française [POMA] passe au-dessus des favélas qui sont des quartiers extrêmement pauvres. On a une vue incroyable sur la ville. C’est merveilleux d’emprunter ce moyen de transport», explique M. Charbonneau. [caption id="attachment_34184" align="aligncenter" width="521"] La maison Terracotta de Villa de Leyva. Une maison d’argile de 500 mètres carrés dans le village de Villa de Leyva. Elle est considérée comme la céramique la plus grande du monde.[/caption]   Il ajoute avoir apprécié la modernité de Medellín et sa propreté. «Et il y a le Wi-Fi partout en ville», fait-il remarquer. Le trip a profité de son séjour dans cette ville pour faire une visite guidée des lieux où résidait Pablo Escobar abattu par les forces de l’ordre en 1993 dans cette ville. [caption id="attachment_34186" align="aligncenter" width="521"] Les favélas, quartier pauvres de Medellín.[/caption]   Moins de dépaysement Daniel Charbonneau prévient que, contrairement aux pays d’Amérique latine, le dépaysement n’est pas au rendez-vous en Colombie. «J’ai entre autres visité le Pérou, l’Équateur et la Bolivie. Là-bas, c’était coloré. On voyait les femmes porter des vêtements traditionnels. La Colombie, c’est moderne, c’est plus riche. Si tu veux un voyage dépaysant, va plutôt en Bolivie», prévient-il. Comme à son habitude, M. Charbonneau a dormi dans des auberges de jeunesse. «Ça revient à 20$ la nuit, incluant le petit déjeuner. C’est très économique», note le Laprairien. Quant à la température, elle oscillait entre 15 et 25 degrés Celcius, sauf à Carthagène avec 30 degrés Celcius en moyenne.   Des fourmis à grignoter Côté gastronomique, Daniel Charbonneau dit avoir apprécié, l’ajiaco, une soupe avec du poulet, des câpres et de la mazorca (maïs à gros grains). Mais ce qu’il a apprécié le plus, c’est un sachet de fourmis rôties, salées et beurrées. [caption id="attachment_34187" align="aligncenter" width="521"] Dans la ville de Medellín, Daniel Charbonneau, aux côtés de Sylvain Alexandre, avait hâte déguster un sachet de fourmis.[/caption]   «Elles appartiennent à l’espèce hormiga culona. Ça goûte le sel et la fumée. C’est excellent. Josée ne voulait pas y goûter. J’ai forcé Sylvain. Il en a goûté deux, mais pas plus!» déclare-t-il avec humour. On peut suivre les voyages de Daniel Charbonneau via sa page Facebook.