Faits divers

Deux commerces de Candiac vandalisés et volés

le mercredi 10 mars 2021
Modifié à 11 h 42 min le 10 mars 2021
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Les enquêteurs de la Régie intermunicipale de police Roussillon tentent toujours de mettre la main sur le ou les suspects de deux introductions par effraction survenues à la Clinique de réadaptation Roussillon et l'Institut détente Belleza à Candiac, le dimanche 7 mars, peu avant 15h.  L'identité judiciaire a été déployée dans les deux commerces situés dans le même immeuble du boul. Jean-Leman «pour analyser les indices sur les lieux, relever les empreintes ou des traces de pas, etc.» explique Karine Bergeron, agente aux relations médiatiques et communautaires du corps policier. Aucune arrestation n'a encore été effectuée dans ce dossier. Tony D'Amico a été alerté par le déclenchement du système d'alarme de son commerce, alors qu'il en revenait une heure auparavant. Le copropriétaire de l'Institut détente Belleza était passé sur l'heure du midi, peu de temps après que sa femme de ménage se soit occupé de l'entretien le matin même, raconte-t-il. En quittant, il a barré la porte, puis activé le système d'alarme. «Lorsque je suis retourné sur les lieux après l'appel, j'ai constaté que la serrure de la porte avant avait été défoncée. Je me suis tout de suite dirigé vers la petite caisse et j'ai vu qu'elle avait été dérobée, relate celui qui précise que le voleur n'a rien pris d'autres. Il y avait un ordinateur portable sur le bureau; il l'a laissé là.» M. D'Amico a contacté les policiers pour déclarer le vol. Depuis, il a fait installer des caméras de surveillance, afin de sécuriser ses employés. «Ce n'est pas tant le vol en soi que tout le trouble de le gérer par la suite qui est difficile», confie celui qui ne souhaite pas divulguer le montant dérobé. Ironiquement, le commerce frappé par la pandémie fêtait ses 12 ans d'activité le lendemain de l'incident, souligne le copropriétaire qui dénonce le caractère intrusif du crime. Ce sont les mêmes termes employés par la copropriétaire de la Clinique de réadaptation Roussillon, Katy Lepage, pour qualifier l'acte commis dans son commerce. «C'est une intrusion dans ta vie, on rentre dans ton chez-soi, image-t-elle. C'est ce qui me dérange le plus.» Le voleur est aussi parti avec la petite caisse qui contenait très peu d'argent, fait-elle savoir. «Les portes du bureau étant barrées, les serrures ont été arrachées», explique celle qui a fait remplacer la porte à l'entrée. Des caméras de surveillance installées au 2e étage de l'immeuble pourraient permettre de capter des images du voleur.