Élections municipales: L’équipe Jean-Claude Boyer est fière de son bilan

Même si quatre des huit conseillers en poste avaient été élus sous l’équipe Brault en 2013, tous se rallient désormais à l’équipe du maire sortant Jean-Claude Boyer parce qu’ils estiment travailler dans le même but: l’intérêt des citoyens. Le parti demeurera sensiblement le même, à l’exception des candidats des districts 5 et 6. La représente du district no 5, Louise Savignac, poursuit comme candidate indépendante. Elle a été remplacée sur l’équipe Boyer par Sylvain Cazes. Dans le district no 6, Thierry Maheu qui se retire pour des motifs personnels, lègue son secteur à Johanne Di Cesare qui devra y faire campagne. «On a un super plan pour les quatre prochaines années, mais on aimerait ça être là pour le voir se réaliser, dit David Lemelin, conseiller sortant du district no 1. Les subventions sont confirmées, mais les structures doivent être bâties. Donc, il nous reste encore des choses à faire.» Bilan positif L’équipe estime avoir été à l’écoute des citoyens et être passée à l’action. Dans un sondage effectué auprès des Constantins pour connaître leurs souhaits, la piscine est arrivée en tête de liste et l’équipe en place a su mettre le projet en branle, indique-t-elle. «Grâce à de nombreuses représentations auprès des différents paliers gouvernementaux, Saint-Constant s’est vu octroyer plus de 25 M$ en subventions pour la réalisation d’un centre aquatique, d’un centre municipal, d’une bibliothèque, d’un terrain de football-soccer synthétique, d’une patinoire extérieure réfrigérée et la rénovation du Centre Denis-Lord» affirme le maire sortant Jean-Claude Boyer. Avec les Rendez-vous citoyens et comités de quartier, l’équipe Boyer dit ne jamais avoir eu à faire de référendum parce qu’elle connaissait l’opinion des gens avant d’agir. Saine gestion «Les emprunts que la Ville va faire, ils ne seront pas tous faits en 2018, mais aussi en 2019 et 2020, souligne André Camirand, conseiller sortant du district no 2. La Ville rembourse environ 6 M$ par année sur sa dette, donc elle n’augmentera pas autant qu’on le prétend en une année.» Les candidats soulignent que les emprunts sont approuvés par Québec et que ce chien de garde empêche toutes dépenses trop faramineuses. Prétendre le contraire s’apparente à une campagne de peur, disent-ils. «Le 500 000$ qu’on récupère grâce à l’achat d’une partie du Quartier de la gare nous permet de réaliser d’autres projets sans hausse de taxes. C’est un déplacement d’argent qui fait que les gens n’auront pas un compte de taxes gonflé à cause du centre aquatique. On a économisé grâce à une bonne gestion», explique Mario Perron, conseiller sortant du district no 7. Pour ceux qui prétendent que la hausse de taxes est inévitable, l’équipe les invite à aller sur le site web de la Ville où l’ensemble de la documentation est disponible.