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Une première rentrée collégiale à deux pas de la maison

le mercredi 28 août 2019
Modifié à 16 h 06 min le 28 août 2019
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

L’implantation d’un Centre d’études collégiales à Saint-Constant a changé pour le mieux les plans de Patrick Boone, Sabrina Talarico-Gagnon et Laurie Nicholson. Les trois étudiants rencontrés par Le Reflet se réjouissent d’avoir peu de route à faire pour assister à leurs cours. Patrick Boone sort de la classe en souriant. À sa deuxième journée en technique d’éducation spécialisée, l’adolescent de 17 ans confie à l’auteure de ses lignes qu’il croit avoir fait le bon choix en s’inscrivant au nouveau centre. Le résident de Saint-Constant était pourtant hésitant quant à son choix de poursuivre ses études au cégep. «Je n’étais pas très motivé à l’idée de faire 1h30 d’autobus aller-retour chaque jour pendant trois ans», explique celui qui s’était inscrit à un programme de formation professionnelle à Longueuil. Selon lui, l’annonce de l’ouverture d’un centre d’études à Saint-Constant est «le signe» qu’il lui fallait pour le convaincre de s’inscrire au cégep. «Je me suis dit que je ne devais pas rater ma chance. C’est proche de chez moi et l’éducation spécialisée est un milieu qui m’a toujours captivé», raconte celui qui a annulé par la suite son inscription au DEP. Cinq minutes de marche À l’instar de son collègue, Sabrina Talarico-Gagnon se dirigeait vers un programme qui l’intéressait moins, mais qui allait lui faire sauver du temps de transport. «La distance des autres cégeps m’a toujours causé problème. Ça fait plusieurs années que je veux étudier en éducation spécialisée, mais les cégeps les plus proches qui offrent ce programme sont à Montréal. Je m’étais résignée à m’inscrire au programme de sciences humaines au Cégep Édouard-Montpetit à Longueuil», relate l’étudiante de 20 ans. Plutôt que de voyager en voiture, la résidente de Saint-Constant se rend à l’école à pied, puisqu’elle demeure à cinq minutes du centre. «La proximité a été le plus grand atout dans ma décision», souligne-t-elle. Laurie Nicholson n’habite peut-être pas à 5 minutes à pied du Centre d’études, mais la résidente de Saint-Rémi a pu réduire de moitié son trajet aller-retour. «C’est ce qui m’a poussée à m’inscrire. J’avais prévu aller au Cégep André-Laurendeau à LaSalle. Ça ne me prend que 20 minutes», explique l’adolescente de 16 ans.