5 questions à Jean-Thomas Jobin
Jean-Thomas Jobin a souvent eu la réputation d’être dans son monde. Dans son 3e spectacle Apprendre à s’aimer, il s’ouvre au public sur des moments personnels. L’humoriste sera de passage à la salle Richard-Sauvageau à La Prairie, le 25 mars, dès 20h.
1. En quoi se distingue votre nouveau spectacle de vos deux précédents?
«Je me dévoile plus. Le contenu est plus réaliste, mais demeure absurde quand même. Je sens que j’ai une plus grande complicité avec le public, car mon personnage est moins fermé et plus ouvert. Je fais preuve d’une plus grande vulnérabilité. Je parodie une conférence de motivation à la Jean-Marc Chaput, d’où le titre Apprendre à s’aimer.»
2. Est-ce que c’est un changement qui s’est fait naturellement?
«Oui et non. Je trouvais que c’était une substance qui était créativement intéressante. C’est le spectacle qui me ressemble plus. Mon côté cérébral est moins accentué. On est plus dans la légèreté et ça me rend plus à l’aise sur scène. Ceci dit, les spectateurs ne seront pas dépaysés. Oui, j’ai assurément un cerveau distortionné. J’ai juste atténué le personnage.»
3. Quel a été le plus grand défi dans la création de votre spectacle?
«Je suis moins habitué à défendre sur scène des moments plus touchants, comme le numéro sur mes parents. Dans la livraison, ça doit avoir l’air vrai et senti. Ça n’a pas été difficile, mais j’ai dû adapter mon attitude sur la scène. Je me demandais si mes fans allaient me suivre dans cette proposition.»
4. Y a-t-il des sujets que nous n’avez pas encore abordé et que vous aimeriez traiter?
«Il n’y a pas vraiment de sujets qui me trottent dans la tête. Il faut surtout trouver un angle intéressant pour l’aborder, comme dans mon spectacle. J’aime l’amalgame entre l’absurde et l’approche personnelle.»
5. Vous êtes très actif sur Facebook. De quelle façon les réseaux sociaux vous permettent de faire évoluer votre humour?
«J’adore Facebook, parce que ça me permet de tester des gags et mes créations. L’écriture, c’est ce que j’aime le plus de mon métier. Ça me permet de ne pas être rouillé et d’essayer de nouvelles choses. Si elles fonctionnent bien, je peux en intégrer dans le spectacle. J’aime aussi lire les répliques des fans à mes publications. Je trouve qu’ils ont de la répartie.»
Les billets sont disponibles à partir de 27$ via le site web, la billetterie de la salle et le supermarché IGA Vallée La Prairie.