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Actes homophobes à Longueuil : une triste réalité, confirme un organisme

le jeudi 11 août 2022
Modifié à 17 h 07 min le 11 août 2022
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

C’est près de cette sculpture que des membres de l’organisme JAG se sont réunis pour célébrer. Des graffitis homophobes étaient inscrits de l’autre côté. (Photo gracieuseté)

L’organisme JAG, dont la mission est de sensibiliser et d’éduquer la population face à l’homosexualité, notamment, a été choqué d’apprendre que des actes homophobes ont été commis à l’endroit d’un Longueuillois. Mais il n’a pas été surpris.

«Malheureusement, nos membres nous racontent fréquemment qu’ils sont la cible d’attaques verbales, physiques ou aussi violentes que celle qui a été commise à Longueuil. C’est justement ce qui donne toute sa pertinence à la Fierté à Montréal», confie Rafaël Provost, pdg de l’organisme de Saint-Hyacinthe.

Depuis 2019, le JAG a étendu ses activités à toute la Montérégie, dont Longueuil, et l’organisme a tenu à réagir à la nouvelle publiée plus tôt cette semaine.

«Dès qu’il y a des expressions de genre qui sortent du cadre, que ce soit l’habillement ou la démarche d’une personne par exemple, ça fait réagir les gens», déplore celui qui s’affaire à combattre les préjugés dans les milieux scolaires professionnels et au sein de la population.

Le festival montréalais se veut une occasion pour les personnes homosexuelles et qui s’identifient autrement que la majorité de la population «de pouvoir être elles-mêmes» au moins une fois dans l’année pour certains.

En ce sens, l’annulation de la parade, le matin même dimanche, a grandement déçu les membres de JAG qui y voyaient une occasion de célébrer et d’afficher leur différence.

«On sait que plusieurs de nos membres ont besoin de cet événement, poursuit M. Provost. On a donc décidé de se réunir au Parc de la voie maritime à Saint-Lambert. On était une quarantaine.»

Ils se sont rassemblés près d'une sculpture représentant un arc-en-ciel, l’ultime symbole de la communauté LGBTQ2+. Or, inoniquement, on y trouvait des écrits homophobes.

M. Provost a avisé la Ville de Saint-Lambert par la suite, qui l’a assurée que des employés iraient rapidement nettoyer ces graffitis.

«La Ville de Saint-Lambert se veut une municipalité inclusive», lui a-t-on répondu.

Les participants de JAG réunis dimanche au Parc de la voie maritime à Saint-Lambert. (Photo gracieuseté)

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