Billet d'humeur : Plus simple s.v.p.

Pourquoi est-ce que les choses simples deviennent souvent compliquées?

Je suis allumée, je vous le dis tout de suite. Ça tourne en boucle dans ma tête: Pourquoi est-ce que c’est tout le temps compliqué? Câline, ça ne pourrait pas être simple, pour une fois?

J’ai trop souvent l’impression de devoir me battre pour des niaiseries. Sinon de faire face à de l’incompétence. Or, c’est ce qui m’irrite le plus dans la vie, avec l’hypocrisie et le mensonge.

Je commence par le début? Il y a une dizaine de jours, j’ai abonné mon papa au Journal de Montréal. Parce que je sais qu’il en apprécie la lecture au quotidien.

Aussitôt après avoir eu une confirmation de son abonnement - et du prélèvement du montant sur ma carte de crédit- , j’ai reçu de l’information à l’effet que l’abonnement allait être effectif dans les jours suivants. Tout au plus cinq.

J’ai tout de suite avisé l’endroit où il vit pour m’assurer qu’ils n’aient de surprise et que le journal se rende bien à lui.

Puis, trois jours plus tard, j’ai reçu un appel automatisé du Journal de Montréal. Je n’ai malheureusement pas pu le prendre parce que j’étais occupée. On m’informait par message que la livraison du journal avait débuté le matin même. J’y ai cru naïvement.  Jusqu’à ce que je parle à ma mère deux jours plus tard, et qu’elle me rapporte que ce n’est toujours pas le cas.

«Ce n’est pas si simple que ça d’être simple.»

-Pierre Reverdy

Pour une raison que j’ignore au moment d’écrire cette chronique, mon papa ne reçoit toujours pas le journal. Et ça m’épuise autant que ça m’enrage.

Je vais devoir recontacter l’endroit où il vit pour leur demander s’ils le reçoivent et qu’ils ne remettent pas le journal à quelqu’un d’autre, par exemple. Attendre un retour d’appel qui tardera. Puis, recontacter le service d’abonnement pour les informer que la livraison n’est pas faite.

Pourquoi est-ce que j’ai toujours l’impression que c’est compliqué? Même pour les choses les plus simples? La pénurie de main-d’œuvre et la pandémie ont le dos trop large, selon moi. Le problème réside plutôt dans le fait que trop peu de gens sont imputables de leurs gestes.

Comprenez-moi bien, ce n’est pas grave que mon père ne reçoive pas encore son journal, mais ça m’exaspère que ça n’ait pas fonctionné du premier coup et que je doive faire des démarches supplémentaires.