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Circonscription de Sanguinet : La candidate de Québec Solidaire veut une campagne d’idées et non d’images

le lundi 20 août 2018
Modifié à 7 h 36 min le 20 août 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Maya Fréchette Bonnier voit dans la campagne électorale provinciale qui s’amorcera le 23 août l’occasion de mettre en avant-plan les valeurs de Québec Solidaire (QS). Une opportunité pour susciter la réflexion sur les enjeux de l’heure auprès des citoyens, affirme-t-elle. «Je veux dialoguer avec les gens, leur faire connaître nos idées et nos positions par rapport à ce qu’on a envie de vivre. Ce sont les valeurs de justice et d’équité qui m’ont orientée vers QS», déclare la résidente de Saint-Constant. «Je suis près de la réalité des familles de la région, de leurs besoins et de leurs inquiétudes, mais aussi de ce dont ils sont fiers et de ce qu’ils veulent protéger», souligne la candidate de 37 ans. La principale intéressée dira aux électeurs qu’elle rencontrera lors de son porte-à-porte comment QS s’y prendra pour mettre en place ses engagements, dont l’instauration d’un programme public d’assurance dentaire et la hausse du taux horaire du salaire minimum à 15$. Un engagement, dans ce cas-ci, que QS compte mettre en vigueur dès la première année de son mandat. Celle qui est enseignante en éthique et culture religieuse au secondaire – elle a travaillé à l’école secondaire de La Magdeleine à La Prairie – veut profiter des élections pour faire tomber les clichés entourant sa formation. «Il y a beaucoup de préjugés ou de méconnaissances sur le 4e parti que représente QS. La voix populaire n’est pas encore très représentée dans les médias», note la mère de deux jeunes enfants.   Humanitaire Ce premier engagement en politique active de Maya Fréchette Bonnier provient des valeurs familiales de son enfance. «Mes parents étaient des coopérants. Petite, j’ai déménagé souvent dans différents pays où ils travaillaient. J’ai demeuré notamment au Burundi et au Burkina Faso», dit-elle. Sur sa page Facebook, on apprend qu’elle a accompagnée, une fois adulte, des regroupements de femmes au Bénin. Ces dernières voulaient trouver des solutions pour contrer les répercussions engendrées par la diminution des produits de pêche.   Sondage Si les derniers sondages semblent donner la victoire aux caquistes dans Sanguinet, alors que la campagne n’a pas débuté, Mme Fréchette Bonnier ne s’en formalise pas. «Je pense qu’il ne faut pas s’alarmer avec les sondages. J’ai confiance que les citoyens saisiront l’occasion du vote du 1er octobre pour faire entendre leur voix», note-t-elle.