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Engagement du Parti libéral : Une aide financière aux MRC pour palier à la pénurie de main-d’œuvre

le mercredi 12 septembre 2018
Modifié à 11 h 37 min le 12 septembre 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

S’il est de nouveau porté au pouvoir, le Parti libéral du Québec (PLQ) s’engage à verser une aide financière de 10 M$ sur 5 ans aux MRC et aux municipalités qui en exercent les compétences pour dresser un portrait local des besoins en matière de main-d’œuvre. C’est ce qu’a indiqué la candidate libérale dans Sanguinet, Marcelina Jugureanu. «Ici, dans Sanguinet, les besoins de main-d’œuvre sont importants. Nos entreprises tournent à plein régime et doivent refuser des commandes, faute de travailleurs», a souligné la principale intéressée. Ce portait, sur une base triennale, serait brossé en partenariat avec Emploi-Québec et les conseils régionaux des partenaires du marché du travail. «Il facilitera la planification de l’immigration économique, la sélection des futurs Québécois ainsi que leur intégration réussie à la société québécoise», indique dans un communiqué le PLQ. Un autre montant de 15 M$ par année serait aussi versé aux MRC afin de favoriser l’intégration et la rétention des travailleurs venus d’ailleurs. Cette somme servira à appuyer localement les acteurs socioéconomiques tels les organismes communautaires qui auront pour mandat de travailler en concertation, entre autres avec les entreprises, pour faciliter l’accueil des travailleurs venus d’ailleurs. Enfin, les libéraux promettent d’investir 10 M$ par année de plus pour bonifier les services de francisation en entreprise offerts par les commissions scolaires et les organismes œuvrant en francisation. «La prospérité de notre région et du Québec dépend de la capacité de nos entreprises à croître et pour ce faire, des solutions concrètes comme celles mises de l’avant aujourd’hui sont essentielles pour relever le défi du manque de main-d’œuvre», a indiqué Marcelina Jugureanu. D’après le Parti libéral du Québec, pour les 10 prochaines années, le marché du travail québécois devra combler plus de 1,3 million d’emplois. Si plus de la moitié sont assumés par les jeunes qui intégreront ce marché, environ 1 emploi sur 5 devra l’être par un travailleur venu d’ailleurs.