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Future caserne : Saint-Constant et Sainte-Catherine réaffirment leur choix pour son emplacement

le lundi 28 décembre 2020
Modifié à 11 h 52 min le 08 janvier 2021
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Les conseils de Saint-Constant et de Sainte-Catherine ont tous deux réaffirmé leur volonté de conclure la transaction avec le ministère des Transports du Québec (MTQ) leur permettant d'acquérir le terrain sur lequel ils projettent de construire la future caserne d'incendie. Celui-ci est situé aux limites des deux villes et est ceinturé par la route 132, la rue du Portage et la voie de desserte de la route 132.  Selon la résolution commune adoptée par les élus de Saint-Constant le 15 décembre, puis de Sainte-Catherine six jours plus tard, cette déclaration est nécessaire pour l'obtention de subventions du ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH). «Une lettre d'intention confirmant leur volonté de conclure cette transaction d'ici la fin de l'année 2021 est exigée par le MAMH», précise le document. Pour sa part, le conseil de Sainte-Catherine se dit favorable à l’acquisition du terrain «dans la mesure où il est exclusivement dédié qu'à la construction de la caserne unifiée de la Régie intermunicipale de Saint-Constant et Sainte-Catherine, à défaut de quoi les transactions inhérentes à l’acquisition de l’immeuble visé pour la construction de la future caserne deviendront nulles et caduques». Une fois entre les mains du municipal, le terrain de 13 688 mètres carrés sera vendu à la Régie d'incendie au même prix, afin d'y ériger la caserne.  L'acquisition du site formé de deux lots a été évaluée à 1,3 M$, en plus des frais relatifs à l'arpentage et au passage devant le notaire, précise la résolution. Du sable dans l'engrenage L'intérêt de la Régie intermunicipale d'incendie de Saint-Constant et de Sainte-Catherine pour cet emplacement ne date pas d'hier. En 2016, le conseil du service d'incendie a adopté un règlement d'emprunt de 1,6 M$ pour acheter le terrain, mais la grève des notaires à l'époque et d'autres délais liés à la bureaucratie ont retardé le projet. Puis, des discussions pour fusionner la Régie et le Service d'incendie de Candiac-Delson ont aussi mis sur pause la construction de la caserne.