La participation de Maxime St-Jules aux Mondiaux est compromise
Le patineur de vitesse sur courte piste Maxime St-Jules a vu ses chances de prendre part aux Mondiaux juniors compromises en fin de semaine alors qu’une mauvaise chute l’a sorti d’une course.
L’homme de 18 ans participait aux Championnats canadiens senior à l’aréna Maurice-Richard aux côtés de Charles Hamelin, Olivier Jean et compagnie.
«Je serai vraiment là pour emmagasiner de l’expérience et courir avec les meilleurs patineurs au Canada», avait expliqué le natif de Saint-Constant au Reflet avant la compétition.
Il a chuté dans un tournant et a frappé la bande. L’épaule gauche semble avoir encaissé le plus fort du choc. Le patineur a eu besoin de l’aide de deux personnes pour sortir de la glace. Il n’est pas revenu pour les autres courses de la fin de semaine.
Membre du relais masculin
Cette compétition devait lui servir de préparation en vue des Championnats mondiaux juniors de patinage de vitesse courte piste qui se dérouleront en Bulgarie du 29 au 31 janvier. Celui dont l’idole est le sextuple médaillé d’or olympique Viktor Ahn doit normalement prendre part à l’épreuve du relais masculin.
«L’objectif est de ramener une médaille. Le Canada est considéré comme une puissance mondiale et ça ne s’est pas bien passé dans les dernières années dans cette course, rappelle-t-il. On nous fait comprendre que nos résultats doivent remonter cette année.»
Alors qu’il en est sa dernière saison chez les juniors, le patineur devrait en être à sa première participation aux Mondiaux.
«J’ai cette compétition en tête depuis deux ans, mais le parcours pour y arriver est imprévisible. On ne peut pas prévoir à l’avance le dénouement d’une course, mentionne-t-il. C’est compliqué.»
Pour l’amour de la vitesse
Maxime St-Jules a enfilé ses premiers patins de compétition à l’âge de 4 ans.
En plus de s’entraîner deux fois par jour, l’étudiant en sports-études au Cégep de Maisonneuve à Montréal enseigne à des patineurs de 3 à 11 ans à l’aréna Isatis à Saint-Constant la fin de semaine.
«Les jeunes s’interrogent sur des aspects techniques. Ça me permet d’en apprendre encore plus sur le sport. C’est bon de se remettre en question», explique-t-il.
S’il participe aux Mondiaux juniors, il fera une pause des tournois en février. Il reprendra la compétition le 10 mars lors des sélections canadiennes qui détermineront les athlètes qui s’entraîneront au Centre national courte piste à Montréal.