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La Régie incendie et deux syndicats convoqués au Tribunal du travail

le mercredi 19 janvier 2022
Modifié à 0 h 00 min le 20 janvier 2022
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Les services d’incendie ont procédé à une fusion le 1er juillet dernier. (Photo: Le Reflet - Archives)

La Régie incendie de l’alliance des Grandes-Seigneuries, l’Association des pompiers de Saint-Constant et Sainte-Catherine ainsi que le Syndicat des pompiers de Candiac et Delson ont été convoqués devant le Tribunal du travail, les 20 et 21 janvier.

C’est à la demande de la Régie, qui dessert Candiac, Delson, Saint-Constant et Sainte-Catherine, qu’ils seront présents. Cette dernière sollicite l’aide du tribunal pour ne former qu’un seul syndicat. Il est en ce moment difficile d’assurer une saine gestion des effectifs avec deux, fait valoir Patricia Traversy, chef de division de la Régie.

La fusion des deux syndicats permettrait au service d’incendie de signer une seule convention collective et de gérer une seule liste d’ancienneté de ses pompiers.

«Si nous ne combinons pas les deux listes, certains employés pourraient être désavantagés, notamment dans l’attribution des nouveaux postes», estime Mme Traversy.

Les membres ont été informés en septembre de la volonté de la Régie d’aller en ce sens. Des discussions ont eu lieu avec des représentants syndicaux de chaque côté.

«Il y a eu une journée de médiation à Longueuil avec le Tribunal le 29 novembre pour trouver des pistes de solution, indique pour sa part Claude Brosseau, directeur de la Régie. Nous avons poursuivi le 16 décembre à Montréal, ainsi que les 20 et 21 décembre.»

La convention collective de l’Association des pompiers de Saint-Constant et Sainte-Catherine est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2022 tandis que celle du Syndicat des pompiers de Candiac et Delson est échue depuis le 31 décembre 2020.

Le Journal a communiqué avec les deux syndicats pour leur donner la parole, mais ils ont préféré attendre la fin de l’audience pour commenter le dossier.

«La volonté des élus des villes est de le faire dans le respect des ententes actuelles et dans l’équité, explique M. Brosseau. Nous voulons bâtir l’année 2022 sur une base équitable pour tout le monde.»