L’école Louis-Philippe-Paré fermée pour la journée en raison d'une menace
Une enquête a été ouverte à la suite de menaces visant des élèves et des membres du personnel de l'école secondaire. (Photo : gracieuseté)
La direction de l’école secondaire Louis-Philippe-Paré à Châteauguay a décidé de fermer l’établissement scolaire pour la journée du 3 juin en raison d’une menace envers les élèves et des membres du personnel.
Dans un courriel envoyé aux parents dont le Journal a obtenu copie, le directeur de l’école Stéphane Brault précise que la menace a été reçue très tard en soirée la veille. «Aussitôt contacté, le Service de police de Châteauguay a enclenché une enquête. Celle-ci est prise très au sérieux par les policiers», écrit M. Brault.
Il indique que l’école est fermée par mesure préventive pour «permettre aux policiers de réaliser leur travail dans les meilleures conditions».
L'École de formation professionnelle de Châteauguay, située juste à côté de l'école LPP, est également fermée pour la journée par mesure préventive, informe Hélène Dumais, porte-parole du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries.
Écoles fermées à Kahnawake
Le Centre d’éducation de Kahnawake a également annoncé que trois écoles sont fermées ce vendredi dans la communauté autochtone. Selon la radio locale K1037, les écoles sont fermées aussi en raison d’une possible menace. Les Peacekeepers enquêtent.
Plus tôt cette semaine, la police de Châteauguay avait arrêté un Longueuillois pour avoir proféré des menaces sur les réseaux sociaux contre le personnel et les élèves de l’école LPP. L'agente aux relations médias du Service de police de Châteauguay Erika Grondin a indiqué au Soleil que la fermeture d'aujourd'hui n'avait pas de lien avec l'arrestation survenue dans les derniers jours.
À La Prairie, l'école secondaire La Magdeleine a suspendu les cours pendant deux jours cette semaine pour les mêmes raisons. Deux élèves de l'établissement d'âge mineur ont été arrêtés le 2 juin.
Questionnée à savoir si la Police était au courant d'une tendance sur les réseaux sociaux incitant les gens à faire de telle menace, l'agente Grondin a répondu par la négative, mais a souligné qu'il peut parfois y avoir un effet d'entraînement à la suite de grands événements comme la récente tuerie au Texas. «Ça ne veut pas dire que les gens vont passer à l'acte», précise-t-elle.