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Les citoyens pourront discuter avec les policiers autour d’un café

le mercredi 14 novembre 2018
Modifié à 16 h 00 min le 14 novembre 2018
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Les citoyens qui désirent s’entretenir avec les agents de la Régie intermunicipale de police Roussillon pourront discuter des enjeux qui les préoccupent de manière conviviale autour d’un café. Le service de police a joint le mouvement Café avec un policier, déjà suivi par une vingtaine d’autres au Québec, dont le Service de police de Montréal. Deux à trois agents de l’équipe de prévention et des relations médiatiques de la Régie ainsi que des experts rencontreront les clients de différents restaurants des sept municipalités couvertes par le service de police. «Nous n’avons pas toujours l’occasion de rencontrer tous les citoyens. Nous pourrons répondre à leurs questions dans un endroit neutre et rassurant et non lors d’une situation d’urgence», indique Geneviève Boudreault, agente aux relations communautaires et médiatiques. «Les gens ont souvent envie de venir nous parler quand ils nous voient, mais sont trop gênés pour le faire», ajoute le sergent Maxime Lavoie. Les citoyens pourront aborder les sujets de leur choix, qu’il s’agisse de problématiques de circulation et de sécurité ou d’une situation personnelle. Le café sera payé, précise le service. «Nous aurons des dépliants de nos partenaires pour conseiller les gens en les référant aux bonnes ressources», informe Mme Boudreault. La présidente du conseil d’administration de la Régie Jocelyne Bates souhaite que les policiers soient vus «autrement qu’en donneurs de tickets» au terme de ces rencontres. «Nous voulons que les citoyens puissent voir les différentes facettes de leur travail», affirme-t-elle. La Régie espère pouvoir tenir une séance de rencontre dans chacune des villes deux fois par année. Le premier échange se tiendra le jeudi 6 décembre, de 14h à 16h, au Tim Hortons, rue Strasbourg à Candiac. La date et le lieu des prochaines rencontres seront annoncés au fur et à mesure. Les policiers indiquent qu’ils sont dépendants des disponibilités des commerçants pour choisir leurs plages horaires.

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