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Saint-Philippe : des propriétaires obtiennent une dévaluation de leur résidence

le vendredi 15 février 2019
Modifié à 14 h 38 min le 15 février 2019
Par Hélène Gingras

helene_gingras@gravitemedia.com

Des propriétaires de Saint-Philippe ont réussi à obtenir une dévaluation de leur maison, et par conséquent une baisse de taxes municipales, lors d’une des deux rencontres organisées par la Ville avec les évaluateurs. «Je suis arrivée à la rencontre bien préparée, avec des ventes comparables dans le secteur ces trois dernières années et des informations pertinentes, confie Annick Bergeron. L’évaluateur avait aussi fait ses devoirs de son côté. Résultat, j’ai obtenu une baisse de valeur de 24 200$ de ma propriété.» L’évaluateur a cependant refusé de revoir à la baisse le prix de son terrain, considérant le marché. Mme Bergeron ignore pour le moment l’impact qu’aura la dévaluation sur son compte de taxes. L’évaluateur doit lui faire suivre des documents, mais elle s’estime satisfaite. À ceux qui affirment qu’elle se tire dans le pied parce que sa maison de ville vaudra moins cher au moment de la vendre, elle répond qu’elle ne croit pas que sa nouvelle évaluation triennale reflétait la réalité. «En ce moment, l’évaluation foncière est moins élevée que l’évaluation marchande et jamais je n’aurai pu vendre ma maison à 304 200$, dit-elle. Mon sous-sol n’est même pas fini.» Autre exemple Karine Legault, qui a fait pareille démarche, a aussi réussi à faire diminuer la valeur de sa maison de 41 900$. L’augmentation de 90 000$ de son terrain est aussi demeurée inchangée cependant. «Je suis passée de 31% à 16% d’augmentation, raconte la résidente du quartier Lucien. Ça n’avait pas d’allure que ma maison ait été évaluée à 353 000$, alors que la banque l’estime à 280 000$. Même l’évaluateur était d’accord que ça n’avait pas d’allure.» Réaction de la Ville Contacté, le directeur général de la Ville de Saint-Philippe, Martin Lelièvre, a expliqué qu’une quinzaine de propriétaires sur les 80 présents aux deux rencontres d’information des 11 et 13 février ont obtenu des «correctifs» en raison «d’erreurs». Ce serait principalement le cas pour des maisons mobiles qui avaient été considérées comme des bungalows en raison de leur fondation en béton, par exemple. Même si les séances d’information sont passées, les citoyens qui souhaitent obtenir un rendez-vous téléphonique avec la firme d’évaluation peuvent appeler à la Municipalité d’ici la mi-avril. Ils peuvent également entreprendre un processus de contestation payant (75$).

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