Culture

Une cadette de Saint-Constant se distingue par son talent de flûtiste

le mardi 10 mai 2016
Modifié à 0 h 00 min le 10 mai 2016
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Lorsqu’on lui a présenté les instruments qu’elle devait choisir en 1er secondaire en option musique, Anne-Marie Légaré hésitait entre le saxophone et la flûte traversière. C’est plutôt le dernier que la Constantine a choisi. Depuis, elle perfectionne son art avec succès.

Vers la fin mars, l’adolescente de 16 ans a remporté chez les solistes la première place en flûte au Festival de musique des cadets de la région de l’Est à Drummondville.

Son interprétation du «Morceau de concours» de Gabriel Fauré (1845-1924), qu’elle a choisi, a séduit les membres du jury.

«Honnêtement, je n’étais pas vraiment nerveuse. Au début oui, mais quand j’ai commencé à jouer, je me suis laissée absorber», explique l’étudiante en 5e secondaire au programme d’éducation internationale de l’école de la Magdeleine à La Prairie.

Cette dernière a reçu un certificat à titre de prix.

C’est lors de son entrée à de la Magdeleine qu’elle a pu enfin réaliser son rêve, à savoir jouer de la musique.

«Je n’ai pas vraiment eu l’occasion d’en faire avant le secondaire. L’école a été l’élément déclencheur», poursuit la musicienne.  

Revenant le choix de son instrument, elle poursuit: «J’ai beaucoup hésité. J’avais un penchant pour la flûte, car on n’était pas beaucoup à la choisir contrairement au saxophone qui était populaire. J’avais écouté des pièces de flûte et je trouvais que ça avait un beau son.»

Ouvrir des portes

Membre de l’Escadron 783 Roussillon depuis 2011, Anne-Marie Légaré déclare que son adhésion au mouvement est des plus bénéfiques pour la pratique de son instrument.

«Les cadets m’ouvrent plein de portes afin que je puisse faire de la musique partout. Et puis j’aime, l’esprit d’équipe», déclare celle qui fait partie de la section élite en musique. Quant au répertoire que les cadets jouent, il est varié, outre quelques musiques militaires et l’hymne national.

«Dans les camps musicaux, on interprète pratiquement n’importe quel style de musique, dont des chansons populaires. Ça dépend des années. L’été dernier, on a joué de la musique de films, ce qui est assez winner, car presque tous les gens écoutent de la musique. Sinon, c’est souvent des chansons que les gens connaissent. On joue aussi du classique. On touche pratiquement à tout. Personnellement, je joue beaucoup de classique, dont du Bach», poursuit-elle.

Sa passion de la musique va la conduire en septembre au cégep de Saint-Laurent où elle persévéra dans cette voie.

«Il s’agit d’études préuniversitaires en musique, dit-elle. Je veux m’en aller dans l’enseignement de la musique.»   

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