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Une Candiacoise excelle à deux marathons

le vendredi 08 novembre 2019
Modifié à 14 h 43 min le 08 novembre 2019
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Le 21 septembre, la Candiacoise Véronique Giroux a remporté l’épreuve féminine de 10 km du Marathon de Montréal. Puis, le 13 octobre, elle a terminé le Marathon de Chicago au 7e rang des femmes canadiennes toutes catégories confondues. Retour sur ces performances. L’athlète de 25 ans a commencé à faire de la course il y a trois ans. En juillet 2018, elle commençait à s’entraîner sur piste avec un entraîneur bien connu à Montréal, Doris Langlois, en vue d’éventuellement courir un marathon. «Quand j’ai commencé à m’entraîner plus sérieusement l’année passée, je me considérais à un niveau intermédiaire, mais cette année j’ai connu une belle progression», explique la principale intéressée. C’est le cas de le dire, puisque la jeune femme a terminé le 10 km du Marathon de Montréal en 37 minutes 37 secondes, près de quatre minutes avant sa plus proche rivale. Il s’agit d’un record personnel pour elle, dont le meilleur temps était jusqu’à ce jour de 38 minutes et 45 secondes. Celle qui travaille à la Fédération québécoise d’athlétisme est fière de son temps, mais juge que le calibre n’était pas très élevé. «S’il y avait vraiment eu des filles de calibre élite au Québec, ça se serait terminé en 35 minutes, peut-être même 34 minutes, mais je suis très satisfaite quand même», ajoute-t-elle. «C’est fini?» Pour Véronique Giroux, le 10 km à Montréal servait de préparation en vue de son quatrième marathon à vie, celui de Chicago, qui avait lieu le 13 octobre. Celle qui espérait le parcourir en 2 heures 56 minutes aura fait encore mieux, le terminant en 2 heures 54 minutes, bonne pour le 7e rang des femmes canadiennes toutes catégories confondues. «Pour moi, c’était une surprise, affirme l’athlète. Un de mes collègues m’a aussi dit l’autre jour que je m’insérais au 38e rang de tous les temps chez les femmes au Québec. À 25 ans, c’est un bel accomplissement pour moi, je suis contente.» «C’est vraiment le premier marathon où je suis arrivée et je me suis dit: ah, c’est fini? Je n’étais pas fatiguée, poursuit-elle. Normalement, dans un marathon, au 35e ou 36e kilomètre, tu commences à trouver ça long et plusieurs abandonnent. C’est là qu’on frappe le mur, mais je n’ai pas vécu ça du tout. Honnêtement, ç’a été la plus belle course de ma vie.»

«Quand je cours, je ne pense à rien d’autre. Je ne pense pas à un problème, je pense juste à courir.» -Véronique Giroux
En préparation pour le cinquième Véronique Giroux devrait courir son prochain marathon, son cinquième à vie, à l’automne. Il lui reste encore à choisir lequel. Il faut dire que grâce à sa performance au Marathon de Chicago, l’athlète s’est qualifiée pour celui de Berlin, qui aura lieu le 20 septembre. «Je n’ai pas encore décidé lequel je veux faire, je vais y aller au feeling. Je n’en ferai pas au printemps, mais je continue de m’entraîner chaque jour et j’aime ça.» «Courir, ça me permet vraiment de faire le vide et d’atteindre cet état de pleine conscience, poursuit-elle. Je suis vraiment ancrée dans le moment présent.»