Une cavalière et étudiante en médecine de Candiac brille en compétition
La compétition Royal Winter Fair est la plus grosse au Canada en équitation, selon Jade Lalonde qui y participe depuis plusieurs années. (Photo gracieuseté)
La cavalière Jade Lalonde se démarque dans son sport alors qu’elle a récolté la deuxième place lors du Royal Winter Fair, une compétition nationale qui se tenait à Toronto du 3 au 13 novembre. La Candiacoise est d’autant plus fière de ce résultat obtenu durant son parcours universitaire en médecine.
«C’était assez stressant de concilier le sport et mes études en même temps, mais la compétition s’est bien passée», fait-elle savoir.
La jeune femme de 22 ans détaille qu’elle a néanmoins dû s’en tenir à un horaire bien établi afin de pouvoir se reposer, étudier et compétitionner.
Mme Lalonde participait à deux événements, soit les sauts d’obstacles de 1,40 mètre dans la catégorie junior amateur et dans la catégorie U25, qui rassemble également des professionnels. C’est dans cette dernière qu’elle s’est taillée une place sur la deuxième marche du podium.
«Au début, c’était un peu épeurant de me mesurer à de gros noms, des gens que j’admire beaucoup et que je suis depuis longtemps autant que des jeunes que je vois performer partout dans le monde», confie la cavalière.
Elle ajoute que la plupart des athlètes qui vivent de l’équitation ont le loisir de s’entraîner en Europe et en Floride l’hiver. Chose qui n’est pas possible pour la jeune femme en raison de ses études.
«Je me suis dit que j’étais le underdog. Je n’avais rien à perdre, alors je me suis juste amusée aux côtés de tous ces bons cavaliers», ajoute-t-elle.
Montant des chevaux depuis l’âge de quatre ans, Jade Lalonde s’entraîne une quinzaine d’heures par semaine, mais doit également investir du temps pour s’occuper de son animal, Kapital Creation Z, provenant d’un élevage européen.
«Ça peut atteindre jusqu’à plus de 25 heures, mais je ne les compte plus vraiment», admet-elle en rigolant.
Carrière
Jade Lalonde souhaite étudier en médecine depuis qu’elle est en quatrième secondaire.
«J’en parlais avec mes amis. J’aimais le domaine de la santé et je regardais souvent des vidéos de chirurgies et de comment approcher des patients», se souvient-elle.
En deuxième année à l’Université de Montréal à Trois-Rivières, elle aimerait travailler dans les hôpitaux ou devenir médecin de famille, sachant que le besoin est criant, partage-t-elle. La jeune femme ne ferme toutefois aucune porte quant à son avenir.
Du côté de l’équitation, son objectif est de participer à une compétition internationale dans un futur rapproché, puisqu’elle ne sait pas jusqu’à quand il lui sera possible d’unir ses deux passions.
«Durant mon doctorat, je pense pouvoir continuer, mais si pour ma résidence je m’en vais dans une spécialité plus contingentée et exigeante, je n’aurai peut-être plus de temps à consacrer à l’équitation», estime-t-elle.
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