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Gilles Pepin se représente à la mairie

le mardi 26 septembre 2017
Modifié à 14 h 16 min le 26 septembre 2017
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

Celui qui a été à la tête de la Ville de Saint-Constant de 2005 à 2013 souhaite obtenir un quatrième mandat à la mairie en novembre. «De 2005 à 2013, Saint-Constant a connu une croissance économique sans précédent. Nous étions une des villes les moins endettées et les moins taxées au Québec, avance Gilles Pepin, qui se présente comme indépendant. Voyant les choses aller, beaucoup de gens m’ont demandé de revenir et j’ai décidé de le faire parce que sais que j’ai des appuis.» Même s’ils partagent certaines visions communes, les autres candidats briguant les sièges de conseillers se présenteront également à titre d’indépendants.
«Si je suis élu, je vais travailler avec tous ceux qui sont là, tous partis confondus. Ce qui me déçoit actuellement, c’est que malgré qu’il y ait quatre conseillers de l’équipe Brault, tout le monde a accepté unanimement les projets qui s’en viennent (piscine, amphithéâtre, bibliothèque, etc.)», déplore-t-il.
Battu aux dernières élections municipales par Jean-Claude Boyer, le Constantin reproche à l’administration en place d’avoir adopté «une politique de l’endettement». «C’est bien beau les subventions, mais vous en avez combien de subventions sur le total de vos emprunts? Il y a certaines personnes qui laissent croire que ça ne coûtera rien, alors moi, je veux juste rectifier les choses», dit-il. Se chiffrant à 28,2 M$ au début de 2017, la dette se chiffrerait «à 114 M$, moins les subventions de 16 M$», estime le candidat à la mairie. Des chiffres que réfute le maire sortant Jean-Claude Boyer. «La Ville n’a pas un endettement de 114 M$, mais plutôt un endettement de 31,2 M$, net de subventions», indique-t-il. Interrogé sur la pérennité des projets en cours ou annoncés par les élus, M. Pepin dit qu’il annoncera ses couleurs sous peu. Litige en cours Concernant son présent litige avec la Ville, M. Pepin affirme qu’il fera une proposition aux citoyens qu’ils ne pourront pas refuser. Gilles Pepin réclame le remboursement de ses frais d’avocats de 92 000$ engendrés par son arrestation par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) en 2013. Même si les accusations de fraude, d’abus de confiance et de complot ont été abandonnées par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) en septembre 2015, M. Pepin a dû débourser des sommes pour sa défense, qu’il souhaite récupérer. «Il y a eu un litige entre un employeur et son employé – au moment des faits, la Ville était mon employeur – et ce dossier va se régler en cour ou hors cour», indique-t-il. S’il remporte, il s’engage à remettre 50% de son salaire dans les coffres de la Ville pour compenser les pertes encourues.   CV politique -Élu maire pour une première fois le 6 novembre 2005. -Destitué par les tribunaux en 2007 pour des dépenses électorales illégales dépassant de 16 000$ le maximum autorisé. Gilles Pepin a par la suite regagné les élections partielles. -Réélu en 2009. -Défait par Jean-Claude Boyer en 2013.