Opinion

Billet d'humeur : Bonne retraite Michel !

le samedi 03 juillet 2021
Modifié à 19 h 37 min le 03 juillet 2021
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Michel Thibault (à droite) en compagnie de son frère. (Photo gracieuseté)

Avez-vous un mentor?

Merci, merci, merci… pour tout Michel. Je relis en l’écrivant à quel point tu as été important dans ma vie, et dans mon cheminement professionnel surtout. Je te serai redevable éternellement.

J’ai réalisé récemment que j’ai toujours travaillé avec toi. Tu m’as donné ma première chance à L’Événement à Saint-Constant en 1994, alors que je terminais mon bac en journalisme. J’étais arrivée avec une liste de sujets, dont la guerre de prix des pizzas sur la rue Saint-Pierre à l’époque. On s’en souvient tous les deux!

Au fil des ans, on s’est croisés comme collègues après ton départ au Soleil de Châteauguay à l’époque des Hebdos Montérégiens. Puis, sous l’ère de Québecor, tu as été mon supérieur. Jusqu’à ce qu’on inverse les rôles tout récemment chez Gravité.

Sache que ça me rassurait de te savoir encore présent. Pas loin. Disponible au cas où… Comme un filet de sécurité.

«Nos mentors sont les pommes dont nous sommes le jus.»

-Daniel Geoffroy

On n’a jamais été loin de l’autre. Je pense aussi qu’on s’est toujours bien respectés, bien entendus. J’ai naïvement pensé qu’il en serait ainsi pendant encore des années. En fait, je n’ai jamais même pensé un jour que ça allait finir. Et je n’aurais pas voulu que ça finisse. D’où sans aucun doute le gros chagrin qui m’assaille…

Tu as été un mentor extraordinaire Michel, et d’une patience exemplaire avec tous ceux que tu as formés. Peut-être l’ignores-tu, mais tu es demeuré mon mentor jusqu’à ce jour. Tu m’as toujours inspirée à repousser mes limites. À ne jamais devenir blasée avec l’actualité. À titrer profit des nouvelles technologies.

Tu m’as montré qu’il est possible d’exercer le métier de journaliste pendant presque 30 ans sans jamais s’asseoir sur ses lauriers. Au contraire, en faisant preuve de davantage d’imagination et de curiosité avec l’expérience et les contacts. En continuant encore et encore de faire du journalisme de terrain pour aller à la rencontre des lecteurs. Et en dépit des critiques.

Je me répète, mais c’est un gros, gros morceau que Gravité Média perd, ainsi que les lecteurs du Soleil de Châteauguay. Ces derniers auront été plus que choyés de pouvoir compter sur un journaliste aussi impliqué à faire vivre leur histoire régionale.

Je te souhaite - je vous souhaite - de passer les plus beaux moments toi et ta Dulcinée. Que la vie vous soit douce encore plusieurs années.  

C’est un grand privilège d’avoir pu croiser ta route.