Billet d'humeur : Le positif

Il y a de ces personnes qui voient du positif dans tout. C’est l’objectif d’une vie de percevoir les choses ainsi, à mon sens. Je crois être douée pour trouver un peu de lumière dans des situations sombres, mais majoritairement pour les autres. Je pense que c’est ainsi pour la plupart des gens.

Les défis personnels, de santé surtout, se sont accumulés récemment dans ma vie. En pleine tempête, je ne voyais rien qui puisse être souligné positivement. Qu’est-ce qui peut être positif lorsque notre corps semble nous abandonner? Avec du recul, je me suis surprise en parvenant à le trouver. 

Je me suis cassée la jambe il y a près d’un an. Le genou de cette jambe a aussi dû être opéré pour un autre problème, en janvier. Être limitée dans ses mouvements quotidiens. Être privée de faire certaines activités. Ne pas pouvoir conduire et perdre son autonomie et son indépendance. Sans parler de la douleur. Pendant des mois. Du positif, il n’y en avait pas. Ma seule consolation, c’était de me dire que ça pouvait être pire. Ça peut toujours être pire. Mais il y avait plus.

«Si tu vois tout en gris, déplace l’éléphant!»
-Proverbe indien

Développer sa débrouillardise. S’organiser davantage. Apprécier pleinement ce que le corps, en l’occurrence un genou, peut accomplir en temps normal sans même qu’on y pense. La résilience. Aussi, dans mon cas, découvrir les bienfaits du sport. C’est un running gag pour mes proches. Vicky et l’activité physique, ça ne va pas ensemble.

Physiothérapie oblige, je suis devenue une grande passionnée du vélo stationnaire. Je ne me sens pas bien si je ne pédale pas tous les jours. Mon esprit s’en porte également mieux. Cet équipement d’exercice qui trône fièrement dans mon sous-sol, c’est mon sauveur. La clef de ma guérison physique et mentale. 

Parfois, il tarde à se révéler, mais oui, il y a toujours du positif. Ou du moins, des leçons à tirer des expériences difficiles.