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Élection partielle à Saint-Philippe : 3e essai pour Didier Marchione

le mercredi 10 février 2016
Modifié à 0 h 00 min le 10 février 2016
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Résident de Saint-Philippe depuis une quinzaine d’années, Didier Marchione brigue le poste vacant de conseiller du quartier numéro un. À sa troisième tentative pour se faire élire sur la scène municipale, l’homme a des idées plein la tête pour faire changer les choses.

Le facteur et musicien de 53 ans s’était présenté en 2009, puis en 2013 lors d’élections générales.

«Je suis une personne impliquée, dit celui qui affrontera l’agricultrice Manon-Josée D’Auteuil. Même si j’ai été moins présent aux assemblées du conseil dernièrement, j’ai continué de m’intéresser aux affaires municipales. Je suis allé voir comment on fonctionnait ailleurs.»

Questionné à savoir quelle est sa principale motivation à se présenter en politique, il répond qu’il veut freiner l’augmentation des taxes municipales.

«Les Villes ne peuvent plus vivre avec l’argent des citoyens. Il faut développer d’autres sources de revenu. Il faut amener des compagnies à Saint-Philippe dans les zones où c’est permis et créer même un parc industriel», dit-il.

Le candidat a exposé d'autres idées.

Camions lourds

«C’est un dossier qui traîne depuis l’âge de pierre, reproche M. Marchione. Aucun conseil n’a eu la volonté politique de régler le problème sur Édouard VII, la montée Monette et le rang Saint-Marc. L’ancien maire Gaétan Brosseau avait fait faire une étude de faisabilité qui démontrait qu’on pouvait construire une route alternative au coût de 3 M$ avec la participation de la carrière DJL. Quand la volonté est là, tout est possible.»

Agriculture

«On pourrait mettre de la pression sur Hydro-Québec afin qu’elle donne des rabais d’électricité aux agriculteurs qui font de la culture de fruits et légumes en serre à l’année longue ou qui se tournent vers la géothermie. On a beaucoup d’espace au Québec pour le faire. On deviendrait avant-gardistes par rapport à ailleurs et on créerait des emplois.»

Environnement

«Beaucoup de propriétaires sont aux prises avec des fosses septiques défectueuses ou désuètes. Certaines municipalités mandatent des ingénieurs pour faire des plans correctifs et leur coût est prélevé sur le compte de taxes des propriétaires. Ceux-ci ont ensuite trois ou quatre ans pour les travaux afin de se conformer.»