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FÉVRIER 2020 : Un carambolage monstre sur l’A15 a fait deux décès

le mercredi 30 décembre 2020
Modifié à 9 h 52 min le 29 décembre 2020
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

«Nuage blanc», «mur de neige», état de choc»; les témoignages à la suite du carambolage survenu sur l’autoroute 15 à La Prairie, le 19 février, ont fait foi d’une scène qui restera gravée dans les mémoires. L’accident sur presqu’un kilomètre impliquant des centaines de voitures a fait deux décès et 70 blessés. Une ambulancière pour la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM), Valérie Bélanger, a décrit l’événement comme la plus grosse scène qu’elle a vue. Parmi la centaine de personnes impliquées, qui ont été rapatriées au Centre multifonctionnel Guy-Dupré à La Prairie après le carambolage, certains automobilistes ont témoigné au Reflet. Un camionneur, Serge Chartrand, n’a pas caché avoir été sous le choc après avoir aidé une personne à sortir de son véhicule. Dany Lévesque a également raconté ce qu’il a vécu. «J’étais le cinquième devant. On entendait bang, bang, bang en arrière sans arrêt», a-t-il confié. Le décès de deux résidents de Saint-Jean-sur-Richelieu, Charles Rivard, 54 ans et de Pierre Boudreau, 69 ans, qui sont restés coincés dans leur véhicule pendant plusieurs heures a été annoncé en soirée par la Sûreté du Québec. Secteur dangereux L’accident majeur a soulevé plusieurs débats et questions au sujet de la dangerosité du secteur. Après plusieurs mois de discussion, une dizaine de panneaux d’avertissement de zone à risque de poudrerie ont été installés. Également, le grillage de la clôture qui, selon le maire de La Prairie Donat Serres, aurait été une cause de l’accident, a été retiré. De plus, le MTQ a mis en place un plan de fermeture d’urgence. Les intervenants dans le dossier travaillent encore à ce jour afin de trouver des solutions pour qu’une catastrophe comme celle de février 2020 ne se reproduise plus. Revirement de situation dans le dossier de la police régionale Le dossier de la Régie intermunicipale de police Roussillon a pris une tournure significative alors que les sept Villes membres du corps policier se sont réunies, le 12 février, afin de statuer sur l'avenir de l'organisation. Candiac et Saint-Constant ont exprimé leur volonté de former un corps de police conjoint. Elles ont adopté des résolutions en ce sens début février dans l’objectif d’offrir un service de police plus efficace à moindre coût. L’incertitude et l’inquiétude ont gagné les policiers et cols blancs. Puis, une experte en sécurité publique, Manon Beaumier a qualifié les intérêts défendus de politiques, plutôt que policiers. Finalement, un comité aviseur a lancé un ultimatum aux Villes, qui devaient s’entendre à défaut du statu quo. Elles avaient jusqu’au 12 mars pour le faire. Candiac et Saint-Constant se sont opposées à nouveau. Le gouvernement a ainsi tranché en avril et a reconduit l’entente de la Régie pour 2 ans.  Piéton happé mortellement à Saint-Mathieu Un sexagénaire a perdu la vie après avoir été happé par un véhicule sur la rue Principale à Saint-Mathieu, dans la soirée du 25 février. Le Mathéen a été transporté à l’hôpital dans un état critique après l’accident. Le conducteur et sa passagère, tous deux dans la vingtaine, ont quant à eux subi un choc nerveux. Rien ne laissait croire que des éléments criminels étaient en cause, avait laissé savoir la police.