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La Prairie investit dans son développement culturel

le vendredi 19 février 2021
Modifié à 11 h 55 min le 19 février 2021
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

La Ville de Prairie pourra de nouveau développer son volet culturel au cours des trois prochaines années, alors qu’elle a signé une nouvelle entente de développement culturel avec le ministère de la Culture et des Communications (MCC), annonce-t-elle. Celle-ci représente une somme de 85 000$. Chaque partie investira 42 500$, ce qui permettra à la Ville de réaliser deux grands projets de 2021 à 2023. Elle fera une étude de caractérisation du Vieux-La Prairie «afin de définir et de développer son identité culturelle», fait-elle savoir via communiqué, puis mettra en place un camp culturel lors du camp de jour estival. Selon le maire Donat Serres, la culture est un axe de développement important pour toute collectivité. «Cette deuxième entente avec le MCC confirme la volonté de la Municipalité de faire rayonner les éléments culturels qui la composent, soutient-il. Elle démontre également tout le sérieux et l’implication de l’adoption de notre politique culturelle et de son plan d’action.» Projets passés La première entente triennale, dont la valeur s’élevait à 78 000$, avait permis de financer cinq projets culturels. L’un d’entre eux est le projet Bulles de vie, qui a permis à des jeunes de créer une histoire inspirée de souvenirs racontés par des aînés en 2018. C’est également dans le cadre de cette entente qu’a eu lieu l’exposition de l’œuvre Cube sonique de l’artiste Geneviève Ruest dans le hall du Centre multifonctionnel Guy-Dupré en 2019-2020. Les trois autres projets prévus, soit Sauts d’antan, Mur de graffiti à la Maison des jeunes l’Adrénaline et Projet Grand V seront réalisés en 2021 en raison de la pandémie, fait savoir la Ville. «L’objectif de cette entente, pour le MCC, est de participer concrètement à l’enrichissement et à la vitalité de la ville par l’accessibilité à des œuvres d’art inspirantes et à des activités culturelles en phase avec la réalité des Laprairiens», note la Ville.