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Le fils de Gilles Pepin demande à Saint-Constant de mettre ses drapeaux en berne

le jeudi 11 juillet 2019
Modifié à 11 h 23 min le 12 juillet 2019
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Danny Pepin, fils de Gilles Pepin, ex-maire de Saint-Constant décédé le 6 juillet, s’interroge sur le fait que la Ville de Saint-Constant n’ait pas mis les drapeaux de l’hôtel de ville en berne. Sur la page Facebook de la Municipalité, ce dernier a déclaré que si la famille Pepin appréciait l’hommage écrit de la Ville, elle s’interrogeait sur le fait que les drapeaux n’aient pas été mis en berne. «(...) S’il s’agissait de Monsieur Ashby [Daniel] ou de Monsieur Perreault [Jacques – tous deux d’anciens maires] vos amis, les drapeaux seraient déjà en berne depuis au moins 48 heures ! Une marque concrète de respect svp, beaucoup plus de poids que des mots vides publiés par obligation...» Propos que le principal intéressé à réitérer en entrevue au Reflet. «Rien n’a été fait [à ce sujet]. Il n’y a juste eu que des mots publiés par un service de communications. C’est correct. J’ai apprécié ces mots. C’est clair que si c’était Daniel Ashby ou Jacques Perreault, je suis convaincu que les drapeaux seraient déjà en berne, car ce sont des amis de l’administration en place», a-t-il déclaré sur un ton posé. «Je trouve ça triste et déplorable qu’ils [les élus municipaux en place] continuent de transposer une guerre politique au-delà de la mort de quelqu’un», a ajouté Danny Pepin. Selon lui, ce n’est pas à la famille de faire une demande officielle à Saint-Constant à ce propos. «Il me semble que ça devrait être une situation normale de démontrer un peu de respect, même si les gens en place n’étaient pas d’accord avec les idées politiques de mon père», a souligné M. Pepin sans prononcer une seule fois le nom du maire Jean-Claude Boyer. Le Journal attends un retour de la Ville de Saint-Constant à ce sujet. Appel sur les frais d’avocats Danny Pepin souhaite que la Ville abandonne son appel à la suite de la décision de la Cour supérieure d’obliger Saint-Constant à rembourser les frais d’avocats de son père qui avait été arrêté par l’UPAC en 2013. «Je souhaite qu’ils laissent ma mère vivre son deuil tranquille et qu’ils lui permettent de suivre sa route en toute quiétude avec l’argent auquel elle a le droit», dit-il. Le remboursement des frais plus les intérêts s’élèvent à 130 000$. «Je n’ai aucun doute dans mon esprit que l’appel [si Saint-Constant le maintient] sera rejeté. Mais ce sont des procédures et des délais qui ne sont pas nécessaires. Ma mère ne mérite pas de subir ça», a indiqué Danny Pepin.   Fierté Questionné à savoir ce dont il était plus fier de son père alors qu’il occupait la fonction de maire, son fils répond sans hésitation la revitalisation de la rue Saint-Pierre. «Je suis extrêmement fier de mon père pour plusieurs choses. Mais chaque fois que je passe sur la rue Saint-Pierre, je vois tout le travail qu’il a accompli en si peu de temps. La revitalisation de cette rue a été entamée par l’administration de mon père», a-t-il mentionné.   Cause du décès et funérailles Le fils de Gilles Pepin, a indiqué que le décès de son père est survenu aux alentours  de 21h15, 21h30. L’autopsie, a mentionné que l’ancien maire est décédé d’un arrêt cardio-respiratoire à la suite d’une arythmie maligne. «C’était une mort foudroyante, fulgurante. Il n’y a pas grand-chose à faire quand cela se produit», a-t-il déclaré. Les funérailles auront lieu le 21 juillet au salon funéraire Poissant et fils à Saint-Constant. La famille de Gilles Pepin accueillera les gens entre 10h et 16h. Par la suite, il y aura une cérémonie dans la chapelle du salon. Selon les souhaits du défunt, il n’y aura pas de cérémonie à l’église ni inhumation au cimetière.