Sports

Troisième à un concours national de bikini fitness

le mardi 04 août 2015
Modifié à 0 h 00 min le 04 août 2015
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Mélanie Clavet a réalisé son rêve d’enfance. La mère de famille de 37 ans s’est hissée parmi les premières dans la catégorie bikini lors la rencontre de la Fédération canadienne de culturisme qui se déroulait à Halifax, le 18 juillet.

«J’étais inscrite chez les master, soit les 35 ans et plus, où je croyais avoir davantage de chances, ce qui n’a pas été le cas. C’est dans la catégorie open où je participais aussi que j’ai obtenu ma 3e place», déclare l’athlète.

«Dans l’open, poursuit-elle, on retrouve des filles très jeunes, de 18 à 20 ans, entre autres. À 37 ans, réussir à les dépasser, c’est quand même honorable», lance avec satisfaction la lauréate nationale.  

Vivre son rêve

Adepte de la course et des séances de musculation depuis son adolescence, Mme Clavet espérait un jour faire de la compétition.

«Après avoir eu mes deux enfants, je me suis dit que c’était le temps de me consacrer à mon rêve. Ils ont 6 et 4 ans, et cela me demande beaucoup de conciliation pour y arriver. Le véritable défi, depuis que j’ai commencé la compétition il y a deux ans, est de gérer l’agenda. C’est du planning au quotidien», constate celle qui exerce la profession de kinésiologue.  

Selon elle, le bikini fitness est une discipline qui demande beaucoup de préparation et un entraînement rigoureux.

«En plus de suivre une diète exigeante, je m’entraîne de cinq à six fois par semaine à raison d’une 1h30 par jour, dit-elle. Je fais du conditionnement physique, de la musculation et du cardio en suivant les conseils de Vincent Comtois, mon coach.»  

Séduire

Même si les efforts physiques et la détermination sont de mises, Mélanie Clavet reconnaît qu’à l’instar des disciplines sportives où se sont des juges qui déterminent les places, les participants ont intérêt à se montrer sous leur meilleur jour.

«Dans les épreuves de bikini, on doit prendre des pauses. Les juges examinent l’asymétrie de notre corps, la présentation, le charisme, ce qu’on dégage, incluant le bronzage. Notre apparence est jugée. Il faut faire sa place et se démarquer. Quand on est sur le stage, on regarde les juges. S’il y en a un qu’on connaît, on va lui faire un petit sourire de plus.»