Culture

Un premier recueil de poésie pour une Candiacoise

le mardi 07 mars 2017
Modifié à 0 h 00 min le 07 mars 2017
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

La poète Catherine Côté a pris la plume pour raconter le parcours de ses grands-parents qui ont quitté leur Abitibi natale pour s’établir à Montréal, faute de travail.

«Mes arrière-grands-parents avaient décider de coloniser l’Abitibi dans les années 1930. Dans le recueil intitulé Outardes, je raconte l’histoire d’une jeune fille qui fait un pèlerinage, un retour aux sources pour voir la terre où ses grands-parents ont grandi. Le texte est majoritairement de la poésie en vers. Il y a quelques textes en prose qui sont majoritairement des anecdotes sur la vie des grands-parents», explique l’auteure.

La publication d’Outardes est née d’un travail universitaire qu’a réalisé Mme Côté dans le cadre de ses études littéraires à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

«Ce recueil est la portion "création" de mon mémoire de maîtrise. Quand j’ai commencé ma maîtrise, je voulais rédiger un roman sur un autre sujet. Au fil de mes réflexions, j’ai réalisé que c’est l’histoire de mes grands-parents qui m’habitait le plus», raconte la poète.  

Éditeurs

Catherine Côté s’estime chanceuse d’avoir pu publier son recueil. Selon elle, il est difficile pour une auteure de percer dans le milieu de la poésie.

«Lorsqu’on publie, on s’attarde sur des auteurs établis qui ont un lectorat et une certaine popularité. J’ai eu la chance, après plusieurs refus, de trouver mon éditrice. Elle a accepté de publier mon deuxième recueil», se réjouit la principale intéressée.  

Mme Côté poursuit ses études doctorales à l’UQAM où elle consacre sa thèse sur les personnages d’enfants dans les romans de Stephen King.

«C’est mon amour de jeunesse. J’étais déjà une grande lectrice, mais c’est avec lui que j’ai eu la piqûre de la lecture et de l’écriture», dit-elle.

Musicalité

Catherine Côté avait fait l’objet d’un reportage dans Le Reflet en 2013, alors qu’elle figurait parmi les cinq finalistes au pays du Prix de poésie de Radio-Canada pour son texte Les banlieusardes.

En parlant de son amour pour la poésie, elle déclarait à propos de ses créations littéraires qu’elle faisait en sorte qu’elles soient musicales.

«Ils sont faits pour être lus à voix haute, être déclamés. La poésie s’y prête très bien. On peut déterminer la longueur de nos vers pour obtenir le rythme qu’on veut, créer des effets de répétitions. C’est le chant de la poésie que j’aime.»