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«Une décision prise par la porte d’en arrière», selon la présidente de la Régie

le mardi 02 avril 2019
Modifié à 14 h 43 min le 02 avril 2019
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

À lire aussi Départ de Saint-Constant de la Régie de police Roussillon : La Prairie et Delson surprises La présidente de la Régie intermunicipale de police Roussillon, Jocelyne Bates, s’explique mal la décision de la Ville de Saint-Constant de quitter le service de police et déplore avoir été mise devant le fait accompli. La mairesse de Sainte-Catherine affirme qu’elle aurait souhaité avoir l’heure juste quant aux intentions de Saint-Constant, dans un contexte où les sept villes négociaient le renouvellement de leur entente avec la Régie depuis des mois. «Je trouve que c’est disgracieux de nous annoncer cette nouvelle, alors que nous sommes toujours en pourparlers, a-t-elle dit. Nous avons tenu des rencontres et aucun représentant de Saint-Constant n’était présent. J’ai demandé la collaboration de l’Union des municipalités du Québec afin d’avoir un intervenant neutre dans le dossier. Je ne peux pas croire que nous n’étions pas près de trouver une solution!» Mme Bates remet aussi en doute la viabilité d’un service de police autonome pour un prix similaire à la quote-part que Saint-Constant versait à la Régie, comme elle l’avance. «On ne peut pas offrir le même service actuel au même prix. Nous bénéficions de prix plus bas parce que nous pouvons effectuons des achats regroupés, explique-t-elle. Il y a en qui ont des calculatrices qui fonctionnent mal!» La présidente assure qu’elle mettra «tout en œuvre» pour conserver la Régie intermunicipale de police Roussillon, «un fleuron dans la région», soutient-elle. «Nous avons réussi à démontrer qu’il y a une plus-value à s’unir et à travailler ensemble. C’est malheureux de voir des gens se concentrer uniquement sur eux-mêmes», déplore Mme Bates. La suite des choses La présidente ne sait pas encore de quelle façon les changements s’opéreront à la Régie, à savoir s’il y aura des suppressions de postes, ce qui adviendra du bâtiment de la Régie à Candiac, etc. Elle rencontrera les ministères de la Sécurité publique et des Affaires municipales à ce sujet. En attendant, les six autres villes doivent s’entendre sur le renouvellement du contrat avec la Régie. Sainte-Catherine, Saint-Philippe, Saint-Mathieu, Delson et La Prairie ont entériné un scénario, alors que Candiac est toujours en réflexion. D’ailleurs, cette dernière a préféré s’abstenir de commenter la nouvelle. La Régie intermunicipale de police Roussillon a été créée en 1999.

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