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Une entreprise de La Prairie repense la façon de fêter l’Halloween et Noël

le jeudi 10 septembre 2020
Modifié à 10 h 22 min le 10 septembre 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Comment célébrer l’Halloween et Noël en respectant la distanciation physique et le lavage des mains? Barbara Jacques a retourné la question dans tous les sens, puisque celle-ci affecte les activités de son entreprise. La présidente de la compagnie événementielle Idéealiste estime avoir trouvé la solution pour souligner ces fêtes autrement. Selon l’entrepreneure de La Prairie, l’avenir passe par la réalité augmentée et les activités virtuelles. Alors qu’elle commençait à s’intéresser à cette technologie avant la pandémie, l’entreprise en a développé son utilisation «à vitesse grand V», confie Mme Jacques. «Nous avions déjà pris la tangente des médias interactifs. Nous l’avons poussée et avons investi beaucoup de temps et d’argent pour l’exploiter», explique celle qui a reçu l’aide d’Emploi-Québec pour former rapidement ses employés sur le sujet.
«La réalité virtuelle offre un potentiel énorme pour s’amuser.» -Barbara Jacques, présidente de l’entreprise Idéealiste
La compagnie Idéealiste est derrière la tenue de certains défilés du père Noël au DIX30 à Brossard, notamment. Elle organise aussi des événements dans des centres commerciaux pour petits et grands. Puisqu’il pourrait s’avérer problématique de tenir ce genre d’événement dans leur format habituel, l’entreprise souhaite allier le numérique et le traditionnel. «Concrètement, les gens pourront scanner un code avec leur cellulaire pour voir apparaître des personnages comme des sorcières ou des squelettes, par exemple, détaille Mme Jacques qui souligne que plusieurs entités sont intéressées à son concept. Nous allons concevoir aussi des décors et espaces pour rencontrer les gens en personne, tout en respectant les mesures sanitaires. L’idée est de recréer la magie.» L’importance de se réinventer En mars, l’équipe d’Idéealiste peaufinait les derniers détails de ses événements organisés dans le cadre de la fête de Pâques. Puis, du jour au lendemain, ceux-ci ont dû être annulés, alors qu’elle «était bookée à travers le Québec et que ses camions étaient remplis de matériel», raconte la présidente de la compagnie. «On a très vite compris qu’il fallait se réinventer pour survivre. Pendant la pandémie, nous avons perdu l’habitude de nous serrer la main ou de nous embrasser sur les joues. Nous avons aussi perdu nos traditions, comme celle de fêter Pâques ou d’aller à la cabane à sucre. Il faut qu'elles demeurent, soutient Mme Jacques. Il n’y a que le format qui change.»