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4 questions (et leur réponse!) sur la déficience intellectuelle

le samedi 12 mars 2022
Modifié à 11 h 30 min le 14 mars 2022
Par Textuel

Du 20 au 26 mars 2022 se tient la 34e Semaine québécoise de la déficience in¬tel¬lectu¬elle, une initiative de sen¬sibilisation visant à favoriser les rappro¬chements entre la population et les person¬nes qui vivent avec une déficience intellectuelle. (Photo – gracieuseté)

Du 20 au 26 mars 2022 se tient la 34e Semaine québécoise de la déficience in­tel­lectu­elle, une initiative de sen­sibilisation visant à favoriser les rappro­chements entre la population et les person­nes qui vivent avec une déficience intellectuelle. L’objectif? Bâtir une société plus inclusive, notamment en mettant de l’avant la contribution positive de ces dernières. Tout au long de l’évènement, diverses activités et campagnes ont lieu aux quatre coins de la province. À cette occasion, voici quel­ques questions permettant de mieux connaître cette condition.

1. La déficience intellectuelle est-elle une maladie mentale?

La déficience intellectuelle n’est pas une maladie : c’est un état. Comme tout individu, certaines personnes qui ont une déficience intellectuelle peuvent donc éprouver des troubles psychologiques, mais ce n’est pas systématique. On évitera d’ailleurs de dire que quelqu’un est atteint ou souffre de déficience intellectuelle. Lorsque vous engagez le dialogue, privilégiez plutôt les ver­bes « avoir » et « présenter », par exemple.

2. Qu’est-ce qui la caractérise?

Toutes différentes, les personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle peuvent partager certaines caractéristiques, comme une difficulté à se repérer dans le temps et l’espace, à se concentrer ou à résoudre des problèmes.

3. Quelles en sont les causes?

Souvent inconnues, les causes de la déficience intellectuelle peuvent comprendre des facteurs génétiques (ex. : trisomie 21) ou environnementaux (ex. : alcoolisme fœtal), ou encore une atteinte du système nerveux central.

4. Comment agir avec une personne ayant une déficience intellectuelle?

Comportez-vous normalement : adressez-vous directement à elle et ne faites pas les choses à sa place (mais vous pouvez proposer votre aide), par exemple. Faites preuve d’humanité, suivez son rythme et évitez de porter un jugement.

Pour en savoir plus, visitez le site Web de la Société québécoise de la déficience intellectuelle au sqdi.ca ou consultez la page Facebook de la Semaine.

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L’autrice et chroniqueuse Laure Waridel, maman d'Alphée, une jeune fille qui vit avec une déficience intellectuelle, ainsi que Julie Bourque, jeune femme qui vit avec une déficience intellectuelle et qui siège notamment sur le CA de la Société, sont les porte-paroles. 

Source: Textuel