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La troupe de théâtre Optimiste monte sur les planches à nouveau

le lundi 02 mai 2022
Modifié à 11 h 25 min le 02 mai 2022
Par Marie-Josée Bétournay

redactionsc@gravitemedia.com

Pauline Gauvin, Carole Benoit, Carole Roussel, Bruno Roy, Luc Dessureault, Amélie Roy et Guy Benoit interprètent la pièce Une poussière dans l’moteur au théâtre du Vieux-La Prairie du 6 mai au 11 juin. (Photo gracieuseté)

Les comédiens de la troupe de théâtre Optimiste, de La Prairie, monteront sur les planches à nouveau le 5 mai. Le Théâtre du Vieux-La Prairie accueillera les spectateurs dans le cadre de l’avant-première de la saison de la troupe, après une absence de deux ans en raison de la pandémie.

La troupe présente la pièce Une poussière dans l’moteur, d’Anny Lescalier, adaptée et mise en scène par Thérèse Perreault. Les comédiens se produiront les vendredis et samedis, du 6 mai au 11 juin, ainsi que le dimanche 15 mai. Les représentations du 13, 15 et 28 mai affichent complet, indique la présidente de la troupe, Carole Benoit.

Une poussière dans l’moteur se déroule dans un garage de quartier dirigé par Bruno, sa conjointe Madeleine et leur fils Laurent. La mère et le fils devant s’absenter, Bruno fait appel aux services de Mathilde, une secrétaire stagiaire peu familière avec le milieu de la mécanique générale. 

Les comédiens en répétition. (Photo gracieuseté)
 

Comédie française

Une poussière dans l’moteur se veut une comédie française. Depuis la création de la troupe en 1996, les comédiens ont interprété plusieurs pièces québécoises. Ils se tournent maintenant vers celles produites à l’étranger pour élargir leur répertoire.

La présidente arrête le choix d’une pièce sur les comédies. 

«Une troupe qui s’appelle Optimiste ne peut pas jouer de drame, jamais», souligne-t-elle. 
Mme Benoit privilégie également les pièces à petite distribution. La troupe obtient le feu vert d’auteurs français, belges et suisses; ceux-ci étant «heureux que leur œuvre ait une seconde vie».

Les comédiens ont commencé à répéter en février, soit un mois plus tard qu’à l’habitude, crise sanitaire oblige. La présidente de la troupe estime à plus de 100 le nombre d’heures de répétition. Histoire de mettre les spectateurs dans l’ambiance, le message téléphonique de la troupe laisse entendre la première phrase de la pièce. 

«C’est la première réplique de Bruno, le propriétaire (du garage)», précise Mme Benoit. Le Reflet en a été témoin lors de sa demande d’entrevue téléphonique! 

Les profits de la saison retourneront dans un fonds dédié à la production de la pièce de l’année suivante.