Sports

Mélissa Citrini-Beaulieu inverse ses études et les Jeux olympiques

le lundi 20 avril 2020
Modifié à 9 h 19 min le 20 avril 2020
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

La plongeuse Mélissa Citrini-Beaulieu avait mis ses études universitaires de côté, afin de se concentrer sur les Jeux olympiques de Tokyo qui devaient avoir lieu cet été. Experte en vrilles, elle s’est rapidement retournée pour inverser ses deux projets de vie lorsqu’elle a su que les JO étaient reportés d’un an. Elle s’est inscrite tout juste à temps pour la session printanière de l’Université de Montréal. Elle avait normalement prévu de terminer à l’automne. «Je suis de retour à l’école à temps plein, raconte la Constantine de 24 ans, qui étudie à distance en sciences infirmières. Il me reste deux cours à terminer pour finir mon bac.» Elle explique que ses journées sont très chargées, puisqu’elle continue de s’entraîner dans ses temps libres grâce au petit gymnase qu’elle a aménagé chez elle. «Je n’ai pas manqué un jour d’entraînement depuis l’arrêt des compétitions. Je fais des exercices, je cours, je pratique le yoga…», énumère-t-elle. La plongeuse préfère concentrer ses énergies sur les choses sur lesquelles elle a le contrôle. «Pour le moment, ce qui est important pour moi, c’est de rester en forme, de m’entraîner et de demeurer en santé», dit-elle. Mélissa Citrini-Beaulieu se console à l’idée qu’elle vivra ses premiers Jeux olympiques en 2021, alors qu’elle les aurait ratés si le Japon n’avait pas finalement décidé de les reporter. «J’ai vécu un gros stress pendant deux jours quand Équipe Canada a annoncé qu’elle n’enverrait pas d’athlètes à Tokyo. Ç’a été assez difficile», avoue-t-elle. En nomination La plongeuse et sa coéquipière Jennifer Abel sont en nomination dans la catégorie Partenaires de l’année au 47e gala de SportsQuébec.