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Simon Latendresse, un as de la réparation des pare-brise

le vendredi 27 octobre 2017
Modifié à 10 h 09 min le 27 octobre 2017
Par Hélène Gingras

helene_gingras@gravitemedia.com

Simon Latendresse, de Saint-Constant, s’est classé pour la finale nationale en vue de représenter le Canada aux «Jeux olympiques» de remplacement et de réparation des pare-brise à Francfort en Allemagne les 27 et 28 juin. Le prix à gagner est un an de salaire. Pour lui, ce serait la cerise sur le sundae. «C’est non imposable en plus!» rêve le jeune homme de 26 ans. Mais avant, le technicien de Lebeau vitres d’autos à Saint-Hubert devra remporter la finale canadienne, les 18 et 19 janvier. Il a été sacré champion québécois le 12 octobre, à Montréal M. Latendresse a mis une quarantaine de minutes à remplacer et changer un pare-brise avec exactitude, alors que la moyenne de temps est d’une heure. Il devait respecter plus de 225 étapes. L’évaluation reposait sur de multiples critères tels que la sécurité, la qualité du travail, etc. «On m’a dit que j’avais battu un record de vitesse des 16 dernières années, raconte-t-il. Je suis toujours assez rapide au travail, mais j’ai tout donné parce que mon but était de terminer le premier pour rajouter du stress aux autres participants.» C’est sa «soif de compétition» qui l’a amené à poser pour une première fois sa candidature parmi quelque 80 techniciens québécois de pare-brise. De l’entraînement En vue de la finale provinciale, le technicien s’était préparé de manière intensive. «J’ai été sorti du magasin pendant une semaine avec mon coach qui a remporté la finale canadienne en 2008. Je me suis pratiqué et j’ai répété sans arrêt sur un véhicule pareil à celui qu’on allait avoir.» Pour la finale nationale, il prévoit se préparer de deux à trois semaines. Tombé dedans petit Alors qu’il travaille dans le domaine depuis l’âge de 16 ans, Simon Latendresse est familier avec le remplacement et la réparation de pare-brise depuis plus longtemps encore. Il est pratiquement tombé dedans quand il était petit. «Mon père a un commerce depuis 18 ans, explique-t-il. Je pense que j’avais 8 ans quand j’ai remplacé mon premier pare-brise avec un technicien.» Il trouve la satisfaction dans son travail dans le fait qu’il puisse assurer la sécurité des automobilistes. Concours organisé par Belron Le concours, qui se tient tous les deux ans, porte le nom «Best of Belron». Il est organisé par la compagnie Belron international qui regroupe des bannières de spécialistes-vitriers automobiles comme Lebeau vitres d’autos, DURO, Speed glass, Apple auto glass et Broco auto glass. 30 % de la structure du véhicule Le pare-brise représente 30% de la structure d’un véhicule. «S’il est endommagé et qu’une voiture fait des tonneaux, il y a un grand danger que le toit ne puisse supporter l’impact et s’effondre», affirme Belron Canada dans un communiqué.
«J’aime toujours être au top de ce que je fais, j’aime me surpasser.» -Simon Latendresse [caption id="attachment_34616" align="alignnone" width="521"] Simon Latendresse lors de la finale provinciale du concours Best of Belron.[/caption]