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SEPTEMBRE 2020 : Des parcs canins créent tout un émoi à La Prairie

le mercredi 30 décembre 2020
Modifié à 9 h 52 min le 29 décembre 2020
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Au début septembre, la Ville de La Prairie a amorcé la construction de deux nouveaux parcs canins. Bien qu’elle ait affirmé que ces espaces visent à «bien desservir l’ensemble de sa population», cette annonce a provoqué la grogne chez plusieurs résidents des secteurs concernés, qui étaient en désaccord avec les emplacements choisis. Les nouvelles installations sont situées entre les rues Pierre-Falcon et Denise-Lemaistre ainsi que sur la rue Pierre-Gasnier. La Ville a justifié ces emplacements par le fait qu’il s’agit des deux derniers terrains municipaux lui appartenant et disponibles pour ce type de vocation. Les jours suivants, une pétition s’opposant à cette construction a recueilli plusieurs centaines de signatures. Six résidents ont d’ailleurs envoyé une mise en demeure à La Prairie afin qu’elle cesse les travaux. «Nous avons acheté nos maisons dans un secteur paisible et familial avec des espaces verts où les enfants peuvent jouer. Un parc à chien apporte son lot de bruit, des odeurs, des aboiements, des voitures stationnées dans nos rues, des risques de morsure pour nos enfants», a notamment déploré une résidente du quartier du Grand Boisé. De son côté, le maire Donat Serres a refusé cesser la construction «parce qu’on pense que c’est répondre à notre population», a-t-il dit. Le conseiller du district de la Briqueterie, Denis Girard, a annoncé quelques jours plus tard qu’il quittait le parti de Donat Serres afin de siéger comme indépendant. Au Reflet, il a mentionné que la décision de construire un parc canin dans son secteur a été l’élément déclencheur qui a mené à cette décision. «Ces citoyens nous parlent. C’est eux qui nous ont mis en place. Je pense qu’il faut les écouter», a-t-il soutenu. COVID-19 : la situation se détériore Dans le Roussillon, le nombre de cas de COVID-19 a augmenté petit à petit au cours du mois de septembre. D’abord, un total de 41 professeurs œuvrant au sein du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS) ne sont pas revenus pas au travail en septembre. À la mi-septembre, le CSSDGS a annoncé que deux élèves de deux écoles, soit la Petite-Gare à La Prairie et Félix-Leclerc à Saint-Constant, avaient été déclarés positifs au coronavirus. À la fin du mois, cinq autres écoles du territoire ont aussi été confrontées à des cas de COVID-19. En date du 30 septembre, on comptait 650 cas dans les villes couvertes par Reflet depuis le début de la pandémie. La région a alors amorcé sa préparation à passer de la zone orange à la zone rouge. Des voies réservées Le ministère des Transports du Québec a lancé un appel d’offres pour réaliser une étude d’opportunité qui analysera l’implantation du Réseau métropolitain de voies réservées (RMVR) dans la grande région de Montréal. Parmi les nouvelles voies réservées, on en retrouverait une sur la route 132, entre Candiac et le pont Mercier. Il s’agit d’un moyen pour le gouvernement de s’attaquer à l’auto solo. «On veut faire en sorte que la deuxième voiture soit laissée à la maison», a souligné le ministre du Transport, François Bonardel. Golf de Candiac Lors d’une journée portes ouvertes, le Groupe Maison Candiac a présenté sa vision préliminaire pour l’ancien terrain de golf, qu’il a acquis il y a un an pour le développer. Il souhaite conserver 1,2 millions de pieds carrés en espaces verts, soit 20% de la superficie totale. «Si la Ville ou les citoyens veulent des terrains de soccer ou autre, on pourrait en aménager, selon leurs besoins», a dit Roxane Lamothe du Groupe Maison Candiac.